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Des occupations qui se développent de manière informelles

Les propriétaires qui ne respectent pas la servitude de marchepied

Les propriétaires qui ne respectent pas la servitude de marchepied

Comme indiqué dans la partie "Que dit la loi ?", les propriétaires riverains d’un cours d’eau ont l’obligation légale de ne pas mettre d'obstacle au passage le long de ces berges et d'en laisser l'usage au public : c’est la servitude de marchepied. Elle s’applique sur La Loire. Cependant, certains propriétaires refusent de se plier à cette obligation. En effet, depuis des années, ils se sont appropriés et ont aménagé les berges des cours d’eau.

Dans certains territoires, ce conflit d’intérêt créé des tensions importantes entre riverains et promeneurs. C’est notamment le cas sur les bords de l’Erdre, où les promeneurs se sont regroupés sous le slogan “L’Erdre pour tous” afin de contester cette forme d’occupation illégale des bords du fleuve.

“L’accès aux rives est réservé à quelques privilégiés qui les confisquent.” explique Yves Piffard, représentant du collectif.

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Les zones de squat et autres activités marginales

En certains endroits, des groupes de personnes occupent les rives de La Loire de manière spontanée et informelle. Différents types d’activités marginales se développent alors dont certaines donnent une image négative et malfamée des bords du fleuve. On peut citer par exemple le squat, le deal de drogue ou encore la prostitution.

Des campements temporaires utilisés par les pêcheurs notamment sont parfois présents le long du fleuve.

“Cette image de rives peu accueillantes a contribué à leur délaissement dans les usages quotidiens de la part d’une partie de la population. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare d’entendre des personnes refuser par crainte, de passer sous le pont Wilson en sortant de la guinguette le soir, ou encore de se garer sur les parkings en bords de Loire pour les mêmes raisons.”

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La cabanisation

La cabanisation

En certain endroits sur les rives de La Loire se développe un phénomène de cabanisation. Il s’agit de la construction sans permis et avec des moyens de fortune, d'habitations permanentes ou provisoires. Des quartiers entiers sont ainsi sortis de terre entre la digue et le fleuve, souvent sous formes de constructions précaires accueillants des populations modestes ou pauvres. La présence de ces lieux d’habitats précaires donne au fleuve une image négative et peu attractive. Les pouvoirs publics se sont lancés dans une lutte contre ce phénomène afin de permettre au public de se réapproprier la Loire. Pour combattre l’installation de ces populations, ils s'appuient parfois sur le risque inondation auquel sont soumises ces zones. C’est le cas par exemple aux Iles Noires, où une quarantaine de familles se sont installées. Retrouvez ici notre chapitre sur l'habitat précaire aux Îles Noires.

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