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Elles viennent de partout

Cette phase de l’enquête se penche sur l’origine des plantes invasives qui parcourent nos bords de Loire. Les résultats montrent des provenances du monde entier.

Atlas des plantes invasives

Robinier faux accacia

Robinier faux accacia

Le Robinier fixe l’azote atmosphérique par les racines et produit une litière abondante. Cela conduit à un enrichissement du milieu en nitrate. Les forêts deviennent alors très pauvres en espèces et sont dominées par une flore banale. Le Robinier modifie fortement la flore du milieu.

Erable faux-frêne

Erable faux-frêne

Un peuplement dense d’Erable négundo peut conduire à une réduction de la diversité de la strate herbacée et arborée. Cependant, ces changements sont souvent liés à une modification préalable de la dynamique des cours d’eau. L’Erable rentre en compétition avec le Saule Blanc.

Ailanthe

Ailanthe

Son système racinaire est constitué d’une racine pivotante et de racines superficielles très longues, ce qui rend son élimination difficile. En plus de ses longues racines, ses graines sont disséminées par le vent et l’eau sur de longues distances. Sa sève allergisante et son bois cassant ne l’empêchent pas d’être très apprécié. Il colonise principalement les milieux fragiles comme ceux de la région méditerranéenne. Il inhibe le développement d’autres espèces en émettant des substances chimiques toxiques. En ville, le développement important du système racinaire contraint souvent à intervenir pour éviter des dégâts sur les monuments et ruines historiques.

Azolla fausse-fougère

Azolla fausse-fougère

Sa colonisation reste en général cantonnée à des plans d’eau de petite dimension ou des réseaux de fossés stagnants. L’espèce prolifère rarement en France mais a une reproduction végétative très active. Sa dissémination par les animaux et l’Homme est également très efficace. Ces développements ne durent généralement que quelques semaines et sa dynamique est imprévisible : prolifération très importante une année, disparition complète, puis réapparition quelques années plus tard. Les causes de ces développements éphémères sont difficiles à identifier.

Balsamine de l'Himalaya

Balsamine de l'Himalaya

Son pouvoir de germination se maintient pendant environ six ans. La Balsamine peut envahir un cours d’eau très rapidement, jusqu’à gêner son écoulement. Excellente compétitrice vis-à-vis des espèces indigènes en place, elle les étouffe, déstabilise les berges et les talus. La plante attire de nombreux insectes pollinisateurs, ainsi détournés de la flore indigène.

Jussie à grandes fleurs

Jussie à grandes fleurs

La Jussie à grandes fleurs peut former des recouvrements mono spécifiques sur plusieurs hectares. Elle a de nombreuses conséquences : gêne l’écoulement et l’irrigation, accélère la sédimentation entraînant un comblement des milieux, modifie les conditions chimiques néfastes pour la faune, réduit la diversité locale. Ces impacts affectent également tous les usagers des milieux aquatiques (nautisme, pêche, chasse…).

Jussie faux-pourpier

Jussie faux-pourpier

En plus des conséquences de la Jussie à grandes fleurs, elles peuvent produire une biomasse atteignant 2kg de matière sèche par m². Dans les herbiers denses, 10 000 à 14 000 graines au m² sont produites.

Paspale à deux épis

Paspale à deux épis

Cette plante s’est naturalisée dans de nombreuses régions du monde (Afrique et Asie tropicales, Europe occidentale et méditerranéenne, Australie). En région Centre-Val de Loire, elle est surtout concentrée sur le sillon ligérien. Ses fruits sont alors transportés par l’eau.

Renouée du Japon

Renouée du Japon

Particulièrement présentes sur les bords des routes et cours d’eau, elles entraînent une perte de la diversité biologique et des caractéristiques paysagères des milieux naturels. De gros organes de réserve leur permettent une extension importante et une croissance rapide. Leur feuillage abondant disperse une ombre dense éliminant toute concurrence végétale.

Solidage du Canada

Solidage du Canada

Elle s’implante facilement dans les jardins et peut former des populations étendues et denses. Chaque pied développe de nombreux rhizomes souterrains. On peut compter 300 tiges par m2 ! Le Solidage est une espèce opportuniste qui s’installe rapidement dans les espaces dégagés. On le trouve dans des habitats divers, ni trop secs ni gorgés d’eau, avec une prédilection pour les zones alluviales. Le développement de ses populations menace la flore indigène qui se trouve évincée.

Ambroisie à feuilles d’armoise

Ambroisie à feuilles d’armoise

Introduites en France dans la seconde partie du XIXe siècle, les semences d’Ambroisie sont aujourd’hui utilisées pour nourrir les oiseaux. Petit à petit, l’Ambroisie s’est répandue dans les milieux naturels perturbés, au détriment de la flore locale. En plus des dégradations sur les milieux naturels qu’elle engendre, celle que l’on nomme aussi l’Absinthe du Canada s’est fait connaître à cause de son pollen. 50 % de la population française serait sensible à cette plante hautement allergène. En cas d’exposition, elle provoque rhinite, conjonctivite, voire asthme et eczéma. Elle envahit aussi les cultures. Cette espèce résistante aux traitements apparaît peu à peu dans les champs de tournesol et les jachères.

Arbre à papillon

Arbre à papillon

Introduite, comme plante ornementale et encore prisée des botanistes, cette plante s’est peu à peu échappée des jardins pour se retrouver dans les milieux naturels, notamment perturbés, principalement dans des friches industrielles et le long des trames vertes et bleues.

Stramoine

Stramoine

Cette plante, parfois surnommée Herbe des fous, est connue en France pour ses propriétés toxiques et hallucinogènes ainsi que pour ses impacts négatifs sur nos milieux naturels.

Raisin d’Amérique

Raisin d’Amérique

Introduit pour ses vertus teinturières et ornementales, le Raisin d’Amérique colonise les milieux fragiles, tels que les talus, les coupes forestières ou les bords de route. Certaines forêts sont recouvertes sur plusieurs hectares. En plus d’impacter la biodiversité locale, le Raisin d’Amérique peut également s’avérer toxique pour l’Homme et le bétail. Les baies sont parfois consommées par les oiseaux qui contribuent à leur dispersion. Sa reproduction se fait par la dissémination de ses graines grâce au vent ou aux oiseaux. Son système racinaire forme une souche très résistante, cela rend son arrachage particulièrement difficile.

Séneçon du Cap

Séneçon du Cap

Les graines sont disséminées par le vent, la circulation routière et le ruissellement de l’eau. La plante dégrade de plus en plus les pâturages. Considérée comme une plante invasive redoutable, cette espèce résiste très bien aux incendies et diffuse des substances toxiques pour les espèces indigènes.

  • Robinier faux accacia

    Robinier faux accacia

    Le Robinier fixe l’azote atmosphérique par les racines et produit une litière abondante. Cela conduit à un enrichissement du milieu en nitrate. Les forêts deviennent alors très pauvres en espèces et sont dominées par une flore banale. Le Robinier modifie fortement la flore du milieu.

  • Erable faux-frêne

    Erable faux-frêne

    Un peuplement dense d’Erable négundo peut conduire à une réduction de la diversité de la strate herbacée et arborée. Cependant, ces changements sont souvent liés à une modification préalable de la dynamique des cours d’eau. L’Erable rentre en compétition avec le Saule Blanc.

  • Ailanthe

    Ailanthe

    Son système racinaire est constitué d’une racine pivotante et de racines superficielles très longues, ce qui rend son élimination difficile. En plus de ses longues racines, ses graines sont disséminées par le vent et l’eau sur de longues distances. Sa sève allergisante et son bois cassant ne l’empêchent pas d’être très apprécié. Il colonise principalement les milieux fragiles comme ceux de la région méditerranéenne. Il inhibe le développement d’autres espèces en émettant des substances chimiques toxiques. En ville, le développement important du système racinaire contraint souvent à intervenir pour éviter des dégâts sur les monuments et ruines historiques.

  • Azolla fausse-fougère

    Azolla fausse-fougère

    Sa colonisation reste en général cantonnée à des plans d’eau de petite dimension ou des réseaux de fossés stagnants. L’espèce prolifère rarement en France mais a une reproduction végétative très active. Sa dissémination par les animaux et l’Homme est également très efficace. Ces développements ne durent généralement que quelques semaines et sa dynamique est imprévisible : prolifération très importante une année, disparition complète, puis réapparition quelques années plus tard. Les causes de ces développements éphémères sont difficiles à identifier.

  • Balsamine de l'Himalaya

    Balsamine de l'Himalaya

    Son pouvoir de germination se maintient pendant environ six ans. La Balsamine peut envahir un cours d’eau très rapidement, jusqu’à gêner son écoulement. Excellente compétitrice vis-à-vis des espèces indigènes en place, elle les étouffe, déstabilise les berges et les talus. La plante attire de nombreux insectes pollinisateurs, ainsi détournés de la flore indigène.

  • Jussie à grandes fleurs

    Jussie à grandes fleurs

    La Jussie à grandes fleurs peut former des recouvrements mono spécifiques sur plusieurs hectares. Elle a de nombreuses conséquences : gêne l’écoulement et l’irrigation, accélère la sédimentation entraînant un comblement des milieux, modifie les conditions chimiques néfastes pour la faune, réduit la diversité locale. Ces impacts affectent également tous les usagers des milieux aquatiques (nautisme, pêche, chasse…).

  • Jussie faux-pourpier

    Jussie faux-pourpier

    En plus des conséquences de la Jussie à grandes fleurs, elles peuvent produire une biomasse atteignant 2kg de matière sèche par m². Dans les herbiers denses, 10 000 à 14 000 graines au m² sont produites.

  • Paspale à deux épis

    Paspale à deux épis

    Cette plante s’est naturalisée dans de nombreuses régions du monde (Afrique et Asie tropicales, Europe occidentale et méditerranéenne, Australie). En région Centre-Val de Loire, elle est surtout concentrée sur le sillon ligérien. Ses fruits sont alors transportés par l’eau.

  • Renouée du Japon

    Renouée du Japon

    Particulièrement présentes sur les bords des routes et cours d’eau, elles entraînent une perte de la diversité biologique et des caractéristiques paysagères des milieux naturels. De gros organes de réserve leur permettent une extension importante et une croissance rapide. Leur feuillage abondant disperse une ombre dense éliminant toute concurrence végétale.

  • Solidage du Canada

    Solidage du Canada

    Elle s’implante facilement dans les jardins et peut former des populations étendues et denses. Chaque pied développe de nombreux rhizomes souterrains. On peut compter 300 tiges par m2 ! Le Solidage est une espèce opportuniste qui s’installe rapidement dans les espaces dégagés. On le trouve dans des habitats divers, ni trop secs ni gorgés d’eau, avec une prédilection pour les zones alluviales. Le développement de ses populations menace la flore indigène qui se trouve évincée.

  • Ambroisie à feuilles d’armoise

    Ambroisie à feuilles d’armoise

    Introduites en France dans la seconde partie du XIXe siècle, les semences d’Ambroisie sont aujourd’hui utilisées pour nourrir les oiseaux. Petit à petit, l’Ambroisie s’est répandue dans les milieux naturels perturbés, au détriment de la flore locale. En plus des dégradations sur les milieux naturels qu’elle engendre, celle que l’on nomme aussi l’Absinthe du Canada s’est fait connaître à cause de son pollen. 50 % de la population française serait sensible à cette plante hautement allergène. En cas d’exposition, elle provoque rhinite, conjonctivite, voire asthme et eczéma. Elle envahit aussi les cultures. Cette espèce résistante aux traitements apparaît peu à peu dans les champs de tournesol et les jachères.

  • Arbre à papillon

    Arbre à papillon

    Introduite, comme plante ornementale et encore prisée des botanistes, cette plante s’est peu à peu échappée des jardins pour se retrouver dans les milieux naturels, notamment perturbés, principalement dans des friches industrielles et le long des trames vertes et bleues.

  • Stramoine

    Stramoine

    Cette plante, parfois surnommée Herbe des fous, est connue en France pour ses propriétés toxiques et hallucinogènes ainsi que pour ses impacts négatifs sur nos milieux naturels.

  • Raisin d’Amérique

    Raisin d’Amérique

    Introduit pour ses vertus teinturières et ornementales, le Raisin d’Amérique colonise les milieux fragiles, tels que les talus, les coupes forestières ou les bords de route. Certaines forêts sont recouvertes sur plusieurs hectares. En plus d’impacter la biodiversité locale, le Raisin d’Amérique peut également s’avérer toxique pour l’Homme et le bétail. Les baies sont parfois consommées par les oiseaux qui contribuent à leur dispersion. Sa reproduction se fait par la dissémination de ses graines grâce au vent ou aux oiseaux. Son système racinaire forme une souche très résistante, cela rend son arrachage particulièrement difficile.

  • Séneçon du Cap

    Séneçon du Cap

    Les graines sont disséminées par le vent, la circulation routière et le ruissellement de l’eau. La plante dégrade de plus en plus les pâturages. Considérée comme une plante invasive redoutable, cette espèce résiste très bien aux incendies et diffuse des substances toxiques pour les espèces indigènes.

    Après avoir pris connaissance de la notion de « plantes invasives », leurs origines et leurs impacts, nous pouvons nous pencher sur la reconnaissance des espèces abondantes le long de la Loire.

    Mais comment pouvons-nous les reconnaître ?

    pour aller plus loin

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